Deux ans et demi après son dernier passage à Paris, le fabuleux Charlie Cunningham était de retour le 11 octobre pour une soirée pleine d’émotions au Café de la Danse. Retour sur ce moment magique !
Accompagné de son ami écossais Hamish Hawk, le talentueux Charlie Cunningham était de nouveau sur les routes pour nous interpréter les titres de son dernier album Permanent Way, mais également quelques classiques de Lines et de ses 3 EPs précédents. Avec une ouverture de concert aussi entraînante que touchante, Hamish Hawl nous a conquis et a par ailleurs su créer l’émotion en installant une ambiance magique digne du spectacle que le public était venu chercher. En effet, le britannique a rapidement pris le relais et nous a transporté le temps de 16 titres, grâce à la douceur de sa voix et de sa guitare classique.
L’humilité de l’artiste
C’est avec une nervosité difficilement dissimulée que Charlie monte sur scène avec ses musiciens et interprète Breather. Les regards vers le public sont réservés, même si quelques sourires gênés sont percevables sur son visage baissé. On assiste même à une faux départ mignon sur An Opening. Le chanteur prend doucement la parole, nous confiant que malgré son expérience, deux ou trois chansons lui sont toujours nécessaires afin d’évacuer le trac de la scène. C’est après avoir interprété Bite, et dans un nuage de fumée un peu mystique que le chanteur se relâche finalement, et nous remercie de notre présence. Nous y sommes, la magie opère !
De l’émotion en veux-tu en voilà
Les gens dans le public se balancent – tout comme les lumières jaunes projetées sur scène, au rythme de la batterie et des accords de guitare de Own Speed. Le jeune guitariste se permet alors une petite blague pour se détendre, avant d’enchaîner avec Lessleg, chanson sur laquelle l’instrument et son interprète ne semblent faire qu’un. Puis vient le tour de Lines. La chanson est reprise par tout le public qui semble la connaitre par cœur. Answers est ensuite interprétée, suivi de Telling It Wrong dans une ambiance flamenco qui suscite l’ovation du public. On le sent alors tout gêné, et touché par l’accueil chaleureux du public. Il en profite d’ailleurs pour remercier l’opérateur lumière dont il adore le travail.
Le concert se poursuit avec Don’t Go Far, sur laquelle se créé une atmosphère féerique qui nous émeut particulièrement. Le public le sent, Headlights est la prochaine chanson. Juste avant celle-ci, le jeune britannique s’excuse avec humour de son manque de prise de parole. Il raconte en effet qu’il tend à trop parler lorsqu’il est nerveux… Et que cela implique une confusion embarrassante pour le public, pour son groupe, et aussi pour lui-même ! Préférable donc de s’abstenir ahah !
Après Headlights, vient Hundred Times. Et quel moment ! L’ambiance est jazzy, soul. Le piano accompagne le frottement des pinceaux sur la batterie qui sonne comme les aiguilles d’une horloge. La chanson atteint son apogée quand les notes incroyables de trompettes viennent s’ajouter à la mélodie. Devant nous 4 musiciens hautement talentueux, et derrière, un public bouche bée. Permanent Way est le prochain titre interprété, suivi du classique Minimum que les gens acclament avec fougue !
Puis un solo entraînant de guitare flamenco introduit l’arrivée de You Sigh, juste avant le rappel. Un rappel pour lequel il explique d’ailleurs qu’ils vont juste se tenir « awkwardly » sur le côté de la scène pendant quelques minutes, chose qui fait rire les musiciens et le public. C’est après les acclamations enjouées du public que le chanteur remonte sur scène avec son groupe afin d’interpréter Blindfold et Lights Off. Il prend alors quelques minutes pour remercier sincèrement toutes les personnes présentes ce soir, et conclut ce concert dans une ambiance tout aussi magique que lorsqu’il a commencé.
Mes seuls mots pour cette soirée : Merci Charlie !
Setlist
Breather
An Opening
Bite
Own Speed
Lessleg
Lines
Answers
Telling It Wrong
Don’t Go Far
Headlights
Hundred Times
Permanent Way
Minimum
You Sigh
———-
Blindfold
Lights Off