S‘il ya bien un mot à retenir cet été, c’est bien évidemment NETFLIX. Avec le lancement de deux créations originales, ces deux derniers mois, le service de vidéo à la demande à réussi le pari d’extraire son épingle du jeu et d’être au centre des discussions, dans la période la plus creuse de l’année. Tandis que Strangers Things est de loin, la série la plus regardée de cet été, en passe de surplomber des références absolues du petit écran telles que Game Of Thrones, il est fort à parier que sa petite soeur The Get Down, disponible depuis le 12 Août dernier, suive la même destinée.
Réalisée par Baz Luhrmann, faisant ses débuts sur Netflix, The Get Down nous plonge au coeur du Bronx des années 70’s (1977 pour être exact) où s’y déroule la naissance du funk et du rap. On y suit les aventures d’une bande de jeunes, au sein de leur quartier pauvre et ravagé par les guerres de gang, à la population majoritairement Latino et Noir.
Parmis eux, Ezekiel qui en dévoilant, dès le début du pilote un don particulier pour l’écriture et les joutes verbales, nous met la puce à l’oreille qu’il sera central dans cette histoire. Fou amoureux de la belle Mylene à la voix digne de celle de Donna Summer, il est prêt à tout pour mettre la main sur le vinyl rarissime de la chanson préférée de cette dernière. Cette quête le mènera à la rencontre de Shaolin Fantastic, jeune mafieux aux Pumas rouges, fan de Kunfu, qui rêve de devenir le prochain maître DJ des nuits clandestines de New York. Je ne vous en dévoila pas plus, car ce serait vous gâcher le plaisir de cette série, fun et colorée.
On y trouve également de nombreuses références à la pop culture, comme la sortie du premier film Star Wars, mais également à certains événements historiques tel que la canicule de 1977 et son immense coupure d’électricité. D’ailleurs, pour le côté authentique, de vrais images d’archives viennent côtoyer celles de la fiction.
Enfin, The Get Down n’est pas qu’un simple bon divertissement, elle véhicule également un message fort, plein d’espoir et d’optimisme. Mettant au premier rang des protagonistes de couleur noire (ce qui est assez rare pour se permettre de le faire remarquer), elle reprend des thématiques tels que le poids du communautarisme et de la stigmatisation. Elle montre également l’indéniable influence de la culture urbaine, et la marque qu’elle laisse dans nos sociétés, voir même dans une époque.
2 Commentaires
Oh le super casting ! J'aime beaucoup les films avec des belles chansons alors une série musicale…. moi je dis OUI ! 🙂 merci pour la découverte !
J'espère qu'elle te plaira autant qu'a nous ^^