La folie Yungblud à l’Olympia6 min de lecture

La folie Yungblud à l’Olympia6 min de lecture

par Jennifer

L‘artiste britannique Yungblud était de retour dans notre capitale pour deux soirées, à l’Olympia. J’ai choisi de participer à la seconde date le 6 mai. Ai-je fait le bon choix ? On va savoir ça tout de suite !

Agréable surprise avec Nova Twins

Après une petite rencontre privée avec Yungblud, l’accès prioritaire à la salle de l’Olympia me rappelle la chance que j’ai de vivre ces instants privilégiés. Je prends place à gauche de la scène, mon spot de prédilection dans cette salle. Après quelques instants, les fans arrivent, courant pour y avoir la meilleure place afin de voir au mieux leur artiste préféré.

Les minutes passent un peu moins rapidement que d’habitude. C’est le point « négatif » du privilège, si on peut appeler ça comme ça ! Les lumières s’éteignent et la première partie débute. Nova Twins est un duo de deux anglaises, bien rock ‘n’ roll. Pas forcément fan de leur musique studio, je ne m’attends pas à grand chose, juste les soutenir comme je le peux, à ma façon. C’est à dire en remuant la tête, tapant des mains et crier des « houhou » à la fin de chaque titre.

Pourtant, c’est la surprise ! J’ai adoré la prestance des filles sur la scène ainsi que l’arrangement de leurs morceaux en live. Dès la première partie j’ai eu chaud et je me suis amusée. La soirée ne faisait que commencer et j’ai été très contente de cet étonnement positif de ma part. J’irais de nouveau écouter, autre que leur duo avec Bring Me The Horizon, leur musique et peut-être qu’un point de vue différent opérera dans mon cerveau.

Un artiste déchainé

Après cette superbe première partie, très bien choisie pour annoncer Yungblud, c’est à 20h56 que les lumières se meurent de nouveau. Mais que se passe t-il ? Une rockstar en avance sur son temps ? Incroyable ! Mais après un teasing, montrant la bouche de notre Dominic préféré sur un second rideau, derrière le mythique rideau rouge de l’Olympia, c’est à 21h pile que l’artiste fait son apparition, en ombre chinoise.

Le rideau tombe, Yungblud est là, se déchainant dès les premières notes de strawberry lipstick. Un énorme canard rouge se trouve en fond de scène et des dizaines d’amplis Marshall décorent l’ensemble.  Qu’on se le dise maintenant, le public est LÀ ! J’ai rarement vu une ambiance aussi folle et bienveillante entre les fans. L’harmonie des voix chantantes toutes les paroles m’a fait sourire de nombreuses fois. Dominic a dû ressentir la même chose à voir son visage ravi et reconnaissant, avec ses « oh my god!‘ qu’il fera tout au loin de la soirée.

La pile électrique de l’Olympia

Les titres parents et superdeadfriends ravissent toute l’audience. Yungblud ne s’arrête jamais de sauter, courir partout, à défaut de suivre la bande son derrière sa voix, bien trop présente. Je n’ai pas la même endurance que notre artiste mais j’arrive à le suivre, pas forcément des yeux et lors de The Funeral, j’ai l’impression de retrouver mon adolescence et les années Myspace. Mais la chaleur de la salle se calme pour I Love You, Will You Marry Me et Polygraph Eyes.

Après weird!, mars résonne, sans nous rappeler le nom de la tournée, life on mars. À écouter les fans, ce titre parle à un grand nombre. Trois parmi eux auront la chance de monter sur scène pour chanter auprès de l’artiste et la fusion des voix me donne des frissons. Frissons qui ne partiront pas de suite, quand j’entends les premiers riffs de mon morceau favori, fleabag. Malgré un problème de back son, j’apprécie cette version, et les mouvements de Dominic, fidèle au clip vidéo. Il ne s’arrête jamais !

Proche de ses fans

Memories, titre sorti le jour même en duo avec Willow Smith, et Kill Somebody s’enchainent pour laisser place au premier verse de teresa, qu’il n’avait pas interprété la veille, et cotton candy. Quand soudain, la voix de Machine Gun Kelly se fait entendre ! Non, il n’était pas là mais Yungblud a chanté son titre avec lui, I Think I’m OKAY. Un titre qui a une nouvelle fois mis le feu à l’Olympia.

L’heure du rappel a sonné et les gros riffs de braindead! me rendent dingue ! Totalement fan de cette chanson, et de sa version live, je jette un œil dans la salle, voyant quelques pogos timides se former. Dominic ne manquera pas de demander au public de « pushing back » afin de laisser les premiers rangs respirer durant tout le concert. Il prend soin de savoir si ses admirateurs vont bien et profiter entièrement de leur soirée.

Tout casser !

Enfin, god save me, but don’t drown me out se fait entendre, des pancartes « You save my life » se montrent timidement mais quelle importance ! Si un artiste peut avoir le pouvoir de sauver la vie de personnes, c’est merveilleux ! À la fin, Yungblud nous demande si nous voulons encore ou deux chansons. Je vous laisse deviner ce que la salle a crié… C’est alors qu’il entame charity, une chanson formidable, qu’il n’avait une nouvelle fois, pas chanté lors du concert précédent. Quelle chance !

Le feu et la chaleur explosent lors de Machine Gun, le dernier titre de la soirée. Dominic devient encore plus dingue. Il jette encore de la bière, ainsi que de l’eau dans la fosse, en manquant son coup quand il essaye d’atteindre les gradins. Se renverse un verre de bière sur les cheveux, bonjour les nœuds ! Et comme toute rockstar se respectant un minimum, explose du matériel dont des éléments de la batterie. Il est déchainé jusqu’à la dernière seconde sur scène. Je ne me souviens plus de son départ, étant obnubilée par le matériel en friche sur scène.

Yungblud, un sacré personnage

Pour résumé, Yungblud est une bête de scène, sachant jouer avec son espace et son public. Prenant soin de lui, et n’hésite pas à aller au contact. Malheureusement, la bande son a été un problème pour moi et m’a parfois empêché de me concentrer sur d’autres détails. J’espère pour lui que ce problème sera réglé pour les prochaines dates.

J’irais sans hésitation à un prochain concert de l’artiste, car il faut vivre ça ! Sa discographie représente tout ce que j’aime et son énergie est communicative. Il est un personnage, et sait en jouer !

Setlist

strawberry lipstick
parents
superdeadfriends
The Funeral
I Love You, Will You Marry Me
Polygraph Eyes
weird!
mars
fleabag
Memories
Kill Somebody
teresa
(first verse)
cotton candy
(first verse)
I Think I’m OKAY
(Machine Gun Kelly cover)
***
braindead!
god save me, but don’t drown me out
charity
Machine Gun (F**k the NRA)
Crédit photo : Jennifer Gsrd
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2 Commentaires

Taha 10 mai 2022 - 23 h 55 min

Ça avait l’air d’être un concert génial, plein d’énergie et intense !

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Jennifer 15 septembre 2022 - 17 h 49 min

Oui c’était vraiment un concert incroyable!

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